Capsule Motel

Capsule Motel

Exposition collective du collectif Capsule
avec Antonin Dony, Eliot Dubois, Clément Lévignat, Eve Martin, Jérémy Pengam et Arsène Prat
du 7 au 31 mars
Chantier public, Poitiers

Issu de la contraction de « motor » et « hôtel » le motel est un lieu de passage, l’endroit où, lors d’un voyage le temps se sépare du réel. Antichambre du repos, où les automobilistes prennent quartier pendant un temps, le motel est un lieu commun, standardisé, un lieu sobre, rappelant un décor cinématographique troublant. Les chambres sont interchangeables, sans histoires. On y oublie le monde. Le motel est l’objet d’un paradoxe, un lieu sans personnalité, propice à de nombreux fantasmes, sordides et merveilleux. Sans histoire, tout est possible.

Investir Chantier Public, le transformer en Capsule Motel durant une courte durée, le temps d’un transit. Un véhicule garé devant l’entrée, sous une enseigne en néon, prêt à repartir, et une chambre que les visiteurs pourront investir de leurs propres fictions au travers d’installations, de vidéos, de sculptures et de dessins sur les murs.

Ainsi, tous les objets présents constitueront un décor, dans le but de rendre perméable la distinction entre mise en scène et objet d’art. Permettant ainsi d’aborder un questionnement sur l’exposition collective, d’une manière légère, mais non pour autant construite, à cheval -encore une fois- entre l’exposition collective et le grand banditisme dont le Motel est souvent le théâtre.

Rassemblés autour des images animées, 6 artistes, 6 auteurs, 6 univers travaillent entre Caen, Paris et Poitiers. Ils se retrouvent pour des expositions harmonieuses et hybrides, prêtes à traverser les murs. Sur des fauteuils rouges pour des séances de cinéma expérimental. Et à la nuit tombée, lors de performances lives audiovisuelles (A/V), de projections monumentales en concerts ou en festivals.
Les créations Capsule sont protéiformes : l’exposition, le cinéma, l’édition, la curation et le monde de la nuit. Capsule a fait ses premiers pas à École européenne supérieure de l’image - Angoulême / Poitiers en organisant des expositions collectives mêlant musiques électroniques et oeuvres transmédias aux côtés de TECHNOGRAMMA les agitateurs de la nuit pictavienne. Très vite les collaborations s’enchaînent, entre un cinéconcert au cinéma le Dietrich, une performance A/V à la M3Q, un live immersif dans les ruines antiques du musée Sainte Croix, en passant par les écrans de la Place des Arts de Montréal.